sábado, 23 de enero de 2010

WILFREDO DIAZ; Copenhague, Encore Une Illusion

(10/01/2010)



Un évènement su par avance comme étant un échec, malgré la forte médiatisation mise en place pour le faire apparaître comme un succès. Il est évident que Copenhague ne pouvait pas à lui seul remettre en cause le système de production tel qu il est défini aujourd’hui, mais on s attendait néanmoins à un certain nombre de retouches et à un «assouplissement» des politiques néolibérales.



Escribe: Wilfredo Diaz



Les principaux émetteurs de CO2 selon l ONU jusqu en 2006 sont, en millions de tonnes, les USA avec 5752, la Chine 6103, l Union Européenne 4053, le Japon 1293, l Inde 1510. Selon les mêmes chiffres de l ONU, le Brésil émet 352 millions de tonnes de CO2 et l Argentine 174. Alors bien que l Amérique du Sud ne soit pas un grand émetteur de gaz à effet de serre, les effets de ces émissions dans cette zone de la planète sont plus dévastateurs qu’ailleurs.



Lorsqu on se penche sur la question du réchauffement climatique à une échelle telle que celle de l Amérique Latine, il faut absolument partir du principe que chacun doit assumer ses responsabilités. Cette problématique est profondément à la fois universelle et individuelle et ne peut être résolue si on la considère uniquement comme un concept abstrait dont le principe premier est de faire culpabiliser l homme quant au devenir de son environnement. Par nature, l homme transforme son environnent et cet espace est vu dans un cadre mondialisé, globalisé. Il faut remanier en profondeur la question de la relation de l homme à la Terre, mais aussi celle de son système de Production, ses besoins concrets et la distribution des richesses naturelles.



Si l on analyse maintenant cette question à l échelle du Pérou, nous ne pouvons ignorer que l Etat Péruvien et les divers gouvernements mis en place n ont jamais tenu compte du réchauffement climatique du pays dans leurs politiques et n ont jamais abordé des questions telles que la protection des Péruviens face aux menaces climatiques pourtant présentes, ou encore de la préservation des richesses naturelles de ce pays.



Dans le but d accroître encore et toujours leurs intérêts économiques et financiers, les multinationales implantées au Pérou ont imposées un mode de fonctionnement à la source de difficultés actuelles bien réelles: un pays dont la croissance économique peine à être positive, avec une population majoritairement trop pauvre, un système éducatif défaillant, un système de santé nécessaire mais pas encore mis en place, une Amazonie en grand péril (destruction de la forêt, contamination de l eau…). Ce sont des constats qui amènent à deux grandes questions: Et-ce que la conférence de Copenhague pourrait concrètement aboutir notamment à la mise en place d’aides internationales ciblées? Est-ce que ces aides ainsi que les demandes d investissement de l Etat pourraient être véritablement utile pour sortir le Pérou et les péruviens de leur situation écologique actuelle?



On peut se demander quelles seront les répercutions réelles des rapports, des discours, des accords de Copenhague et du sommet de Mexico en 2010. Pour le moment on ne peut constater qu une incapacité des institutions à affronter la réalité des changements climatiques à venir. On peut craindre d une conférence comme celle de Copenhague que l on s éloigne du but premier de ce type d évènement, c est-à-dire aborder le rôle central de puissances telles que les Etats Unis et la Chine dans la façon de traiter le problème climatique. Les accords financiers entre ces deux pays peuvent fausser la donne et mener encore et toujours à une disparité entre riches et pauvres dans la résolution du problème du réchauffement de la planète. D autres possibilités doivent impérativement être mises en place pour permettre à des pays tels que le Pérou (et tellement d autres) d avoir la liberté et les moyens de mobiliser ses propres ressources pour développer une autre politique que le néolibéralisme, qui a prouvé son incapacité à donner des solutions concrètes et globales à des pays autres que les rouleaux compresseurs économiques. Pouvoir développer ces solutions serait alors une réalité, loin de toute illusion.



Le manque total de résultats à Copenhague concernant les changements climatiques est une déception pour les pays participants mais aussi partout sur Terre, seul un petit nombre de représentants a imposé le soi-disant «accord». Le problème des émissions de CO2 n’est pas traité avec une politique globale qui permette de réduire efficacement ses effets néfastes et définir les moyens pour arriver à un changement de notre relation d humain à humain et d’humain à la terre, entre les états dit «riches» et les état dit «pauvres». Est-que les émissions de CO2 vont s arrêter? Une Illusion bien réelle en tout cas à l heure actuelle. Les prochaines rencontres seront certainement loin de pouvoir agir sur les causes et les effets du réchauffement de la planète

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