sábado, 16 de junio de 2012

BRUSELAS- "Hoja de Ruta" para el TLC UE - Colombia y Perú, insuficiente para las ONGs, sindicatos y dos grupos políticos del Parlamento Europeo


 ES/FR/EN 
COMUNICADO DE PRENSA - 13/06/2012

"Hoja de Ruta" para el TLC UE – Colombia y Perú, insuficiente para las ONGs, sindicatos y dos grupos políticos del Parlamento Europeo

Estrasburgo, 13 de junio 2012
Hoy 13 de junio fue aprobado en plenaria del Parlamento Europeo (PE) la resolución en la que se pide a Colombia y Perú definir una hoja de ruta para garantizar la protección de los derechos laborales, el medioambiente y los derechos humanos en el proceso de ratificación del Tratado de Libre Comercio (TLC) entre la Unión Europea, Colombia y Perú.
Esta resolución es el producto de la controversia levantada en el seno del PE en torno a la ratificación de este Acuerdo. No obstante, organizaciones de la sociedad civil como ALOP, Grupo Sur y Oidhaco, manifiestan su insatisfacción con los términos de esta resolución ya que, entre otras cosas, consideran que carece de mecanismos vinculantes que garanticen el desarrollo sostenible en relación con el TLC.
Para las redes mencionadas, la hoja de ruta no responde a las inquietudes planteadas por la sociedad civil europea, colombiana y peruana, y comete el mismo error que la establecida con el TLC Colombia – Estados Unidos, porque no establece compromisos medibles y verificables de mejoría de la situación en materia de derechos humanos, laborales y medioambientales, antes de dar paso a la ratificación por parte del PE.
En la misma línea, el Director del Departamento de Asuntos Jurídicos y Legislativos de la Central Unitaria de Trabajadores de Colombia (CUT), Hernán Trujillo, expresó ayer en rueda de prensa en el Parlamento Europeo de Estrasburgo, que en Colombia se siguen cometiendo múltiples violaciones a la libertad sindical. "Solamente en lo que va de este año se han asesinado siete  sindicalistas, y han aumentado las amenazas contra dirigentes sindicales". Trujillo recuerda que las conclusiones y recomendaciones de la misión de alto nivel de la OIT que visitó a Colombia en febrero de 2011, siguen pendientes de ser cumplidas y que Colombia no cuenta hoy en día con legislaciones básicas como el Estatuto del Trabajo.
El pasado mes de mayo entró en vigor el TLC Estados Unidos – Colombia, y para Hernán Trujillo,  la hoja de ruta definida  previamente con Estados Unidos no ha significado ninguna mejoría, por el contrario, "Estamos seguros que los impactos de este acuerdo empeorarán la situación".
Para el diputado Jürgen Klute, del Grupo de la Izquierda Unitaria Europea (GUE/NGL), quien organizó la rueda de prensa previa a la aprobación en plenaria de esta hoja de ruta, "Esta medida no cumple con las mínimas condiciones para contribuir eficazmente a que una mejoría en materia de derechos humanos, medio ambientales y laborales" e insiste en que debería ser aplicada y su impacto evaluado, antes que el Parlamento se pronuncie sobre la ratificación del Tratado.
Catherine Grèze, del grupo de los Verdes/ Alianza Libre Europea dice que "la hoja de ruta tampoco pide una actitud lo suficientemente responsable a las empresas europeas, ni implica a las instituciones europeas en la elaboración del documento, por lo tanto, deja las manos libres a los gobiernos de Perú y de Colombia". La Parlamentaria europea dijo durante la rueda de prensa que el voto del partido de los Verdes, al igual que el del grupo Izquierda Unitaria Europea, será en contra de la débil hoja de ruta propuesta desde el Parlamento Europeo en la resolución de este Tratado Comercial.
Para ALOP, Grupo Sur y Oidhaco, con esta decisión el Parlamento Europeo ha perdido una oportunidad de haber jugado un rol importante en la mejoría de la situación de Colombia y Perú aprovechando la discusión de este Acuerdo. Además, ha dado la espalda a las numerosas peticiones y preocupaciones expresadas y sustentadas por diversas organizaciones de la sociedad civil latinoamericana y europea, como lo afirmó Stefan Gran, de la Confederación alemana de sindicatos DGB  "Mientras la hoja de ruta no sea integrada al interior del Tratado mismo, quiere decir que no es vinculante, y se queda sólo en buenas intenciones".
---------------------------------------------------------------------------------------

COMMUNIQUE DE PRESSE - 13/06/2012
La « Feuille de route »  pour l'accord commercial UE- Colombie/Pérou est insuffisante pour les ONGs, les syndicats et deux groupes politiques du Parlement Européen
Aujourd´hui 13 Juin a été approuvé en plénière du Parlement Européen (PE) une résolution dans laquelle on demande a la Colombie et le Pérou une feuille de route en vue d'assurer la protection des droits du travail, de l'homme et de l'environnement, au processus de ratification des Accords de Libre Échange (ALE) entre l'Union Européenne, la Colombie et le Pérou.
Cette résolution est le produit d'une vaste controverse levée au sein du PE autour de la ratification de ces Accords. Cependant, organisations de la société civile comme ALOP, Grupo Sur et Oidhaco manifestent leur insatisfaction avec les thermes de cette résolution, puisque, entre autres, elles considèrent qu'il y a un manque de mécanismes contraignants qui garantissent le développement durable en relation avec ces Accords.
Pour les organisations déjà mentionnées cette feuille de route ne réponde pas aux inquiétudes posées par la société civile européenne, colombienne et péruvienne, et par contre commet la même erreur que celle déjà établie avec l'Accord États-Unis/Colombie, parce que n'établie pas des compromis mesurables et vérifiables dans l'amélioration de la situation en matière de la protection des droits du travail, de l'homme et de l'environnement, avant d'être ratifié pour le PE.
Le Directeur du Département des Affaires Juridiques et Législatifs de la Central Unitaire des Travailleurs du Colombie (CUT), Hernán Trujillo, a manifesté hier dans une conférence de presse au PE à Strasbourg, qu'en Colombie on continue à commettre des multiples violations à la liberté syndicale. «Cette année-ci on a déjà assassiné sept syndicalistes, et les menaces contre les dirigeants syndicaux ont augmenté ». Trujillo rappelle  que les conclusions et recommandations de la mission du Haut niveau de l'OIT qui a visité la Colombie en février 2011, sont toujours à l'attente d'être effectués et que la Colombie ne compte pas aujourd'hui avec des législations basiques comme le Statut du travail.
Au mois du mai dernier a entré en vigueur le traité de libre-échange États-Unis/Colombie et pour Hernán Trujillo la feuille de route définie à l'avance n'as  signifie aucune amélioration, bien au contraire « Nous somme sures que les impacts des ces Accords vont empirer notre situation ».
Pour le Député Européen Jürgen Klute, du Parti Gauche Unitaire Européenne (GUE/NGL), qui a organisé la conférence de presse préalable à l'approbation en plénière de cette feuille de route, « Cette mesure n'accompli pas les conditions minimales pour contribuer à une amélioration des droits du travail, de l'homme et de l'environnement" Il insiste qu'elle devrait être appliquée et évaluée avant que le Parlement vote à faveur ou contre ces Traités.
De son côté, Catherine Grèze du groupe des Verts/Alliance libre européenne a dît que "La feuille de route ne demande pas une attitude responsable aux entreprises européennes, et n'engage pas aux institutions européennes dans l'élaboration de ce document, laissant ainsi les mains libres aux gouvernements du Pérou et de la Colombie". La députée européenne a dît pendant la conférence de presse que le vote du Parti des Verts sera, comme celui du Parti de la Gauche Unitaire, contre cette feuille de route proposée par le Parlement Européen.
Pour ALOP, Grupo Sur et Oidhaco, avec cette décision le Parlement Européen a perdu une belle opportunité de jouer un rôle important dans l'amélioration de la situation de la Colombie et le Pérou en profitant la discussion sur ces Accords. Au contraire, la majorité parlementaire du PE n'a pas été à l'écoute de nombreuses pétitions et préoccupations exprimés et  argumentées par les multiples organisations de la société civile latino-américaines et européennes, tel l'a dît Stefan Gran, de la Confédération allemande des syndicats "Tandis que la feuille de route n'est pas intégré dans le traité, lui-même, elle n'est pas contraignante, et ça reste que du papier mouillé ".
----------------------------------------------
PRESS RELEASE - 13/06/2012
"Road Map" for the EU - Colombia and Peru FTA, insufficient for the NGOs, Trade Unions, and two political parties
Brussels, 13 June 2012.  Today, on the 13th of June, it was put forth in the plenary of the European Parliament (EP) the resolution to ask Colombia and Peru to define a "Road Map" to guarantee the protection of labor rights, the environment, and human rights in the ratification process of the Free Trade Agreement between the European Union, Colombia , and Peru .
This resolution is the direct consequence of a controversial situation that came to surface during key debates in the European Parliament regarding the ratification of this Treaty.
However, civil society organizations like ALOP, Grupo Sur and Oidhaco manifest their dissatisfaction with the terms of this resolution that already, among other things, lacks the binding mechanisms that guarantee sustainable development in relation with the FTA.
For the aforementioned reasons, the "Road Map" does not respond to the concerns raised by European, Colombian, and Peruvian civil society, and it makes the same mistakes that were established with the US – Colombia FTA because it does not establish measurable and verifiable commitments to improve the situation in regard to human rights, labor rights, and protection of the environment before it is considered for ratification by the EP.
In the same line, the Director of the Department of Judicial and Legislative Affairs of the Central Union of Workers (CUT) in Colombia , Hernán Trujillo, expressed yesterday at a press conference in the European Parliament in Strasbourg that in Colombia violations against freedom of association continue to be committed.  "So far this year seven trade unionists have been murdered and there have been increased threats against union leaders.  We do not agree that labor rights are derived from the FTA.  This, by contrast, shows the Colombian government's lack of political will to move in this direction."  Trujillo recalls that the conclusions and recommendations of the High Level Mission of the ILO, which visited Colombia in 2011, have yet to be fulfilled and, even today, basic legislation like the Statute of Labor have yet to be passed.
This last May the US – Colombia FTA entered into force, but for Hernán Trujillo, the "Road Map" previously defined with the United States has not brought any improvement.  On the contrary, "We are sure that the impacts of this agreement will worsen the situation." 
For MEP Jürgen Klute of the European United Left, the man who organized the press conference prior to the adoption in the plenary of the "Road Map," "This bill does not comply with the minimum conditions for an effective contribution to the improvement on human rights, environmental protection, and labor conditions."  Klute insists that these mechanisms should be applied and their impact evaluated before the Parliament makes the decision as to whether or not they will ratify the treaty.
Catherine Grèze of the Greens has stated that "The Road Map does not ask for a responsible attitude from European businesses, nor does it involve European institutions in the preparation of the document.  Therefore, it leaves free the hands of the governments of Colombia and Peru ." The European Parliamentary said during the press conference that the Greens, like the European United Left group, will be vote against the weak "Road Map" proposed from the European Parliament.
For ALOP, Grupo Sur, and Oidhaco, with this decision the European Parliament has lost an opportunity to play an important role in improving the situation in Colombia and Peru by taking advantage of the discussion of this agreement.  Instead, Parliament has turned its back on the numerous requests and concerns expressed and supported by various civil society organizations in Latin America and Europe, as affirmed by Stefan Gran of the German DGB trade union, "while the 'Road Map' is not integrated with the treaty itself, this does not mean that it is not binding, and commitments are worthless."   Gran recalls that in the case of the current agreement, the General System of Preferences, the limitations of the European Parliament are revealed as they failed to implement the binding clauses of the GSP, while equally demonstrating their unwillingness to do so. 


2012: AÑO DE LA DEFENSA DEL AGUA Y DE LA VIDA
SOLIDARIDAD CON CAJAMARCA - PERÚNO AL PROYECTO CONGA DE LA MULTINACIONAL YANACOCHA
SI AL AGUA, NO AL ORO
ASOCIACIÓN AMÉRICA LATINA PUBLICACIONES
Association Loi 1901- Francehttp://www.asocamerlat.org/
Hacer un click para su lectura
EDITA EL CHASQUI DE AMÉRICA LATINA



--

2012 PERÚ: AÑO DE LA DEFENSA DEL AGUA Y DE LA VIDA
SOLIDARIDAD CON CAJAMARCA - PERÚ
NO AL PROYECTO CONGA DE LA MULTINACIONAL YANACOCHASI AL AGUA, NO AL ORO
ASOCIACIÓN AMÉRICA LATINA PUBLICACIONES
Association Loi 1901- France
http://www.asocamerlat.org/
Hacer un click para su lectura












"EL CHASQUI DE AMÉRICA LATINA"
Ed. electrónica de contrainformación pronto con uds.

No hay comentarios.:

Publicar un comentario

PLANETA PERU

PlanetaPeru: buscador del Perú

Seguidores

Archivo del Blog